« Ça ne va pas tarder à partir en vrille… »
John Ruth (Kurt Russel) est un chasseur à gages très particulier : celui-ci capture toutes ses proies vivantes. Pourquoi ? Parce qu’il s’est fixé un point d’honneur à pendre tous ces fieffés bandits. « C’est le moyen le plus digne et le plus efficace pour venir à bout d’un vrai salopard ! ». Hm, peu surprenant qu’on le surnomme « Le Bourreau ». Mais alors que John fait route vers Red Rock, accompagné de sa prisonnière Daisy Domergue, sa calèche est arrêtée par le Commandant Marquis Warren (Samuel Jackson), ancien soldat nordiste de la guerre de sécession. Est-ce la providence qui l’amène ou, au contraire, un funeste signe du destin ? Qu’importe, il est temps pour les huit salopards de trouver refuge dans l’auberge de Minnie. Le temps que la tempête se calme.
Et bien ! Autant j’avais été singulièrement déçu par Django Unchained et tout le hype dressé autour, autant j’ai été agréablement surpris par « Les 8 Salopards » et son relatif silence médiatique. Comme quoi ¯\_(ツ)_/¯ L’un des premiers atouts qui m’a séduit est le soin apporté aux dialogues ainsi que le contexte dans lequel les lignes de dialogue sont débitées. Un exemple de dramaturgie discrète et efficace qui contribue grandement à faire passer les trois heures du film.
Ajoutez à ceci une photographie sublime (le choix du format en 70 mm donne lieu à de superbes panoramas) et cette capacité rare de Tarantino à nous foutre un coup de poing en pleine figure histoire de rompre avec la monotonie du rythme. C’est l’un des rares réalisateurs où nous sommes certains de rien tant AUCUN des personnages n’est à l’abri. Et c’est d’autant plus vrai sur « Les Huit Salopards » où les cliffhangers sont légion et riment sans fausses notes avec violence et hémoglobine. Rien ne nous est épargné et c’est ça qu’on aime ლ(╹◡╹ლ) À voir sans attente particulière et je vous garantis que vous ressortirez satisfaits de la séance.
