10 ans sont passés depuis la révolte de César. Et alors que lui et les siens se sont réfugiés au plus profond de la forêt, l’humanité n’a eu de cesse d’être contaminée par le virus simiesque. Désormais, celle-ci est réduite à peau de chagrin. Quant à César, il a maintenant une femme et deux enfants. Sans compter que c’est à lui qu’incombe la lourde charge de protéger les siens contre les menaces du monde extérieur…dont l’être humain.
Coupons court au suspens : oui, la Planète des Singes 2 est un bon film. Et il faudra remercier pour cela la qualité de l’histoire ainsi que la puissance du concept de base, : sans compter le travail effectué sur les personnages de César et Koba Cet antagonisme idéologique entre César, qui persiste à croire en l’être humain, et Koba, assailli par la haine, qui souhaite l’exterminer, est remarquablement illustré.
Paradoxalement, l’intégralité du casting humain se révèle très fade. Qu’il s’agisse du personnage principal Malcom (Jason Clarke), de sa femme Elie (Keri Russel) et enfin de Dreyfus (Gary Oldman), tous s’avèrent transparents et stéréotypés du début à la fin. Et je ne parlerai pas des interprétations en soi : molles du genou et sans peps. Toujours dans les points négatifs : la bande originale est très quelconque et ne se distingue qu’en de très rares occasions.
Vraiment dommage quand on sait que la musique est une composante essentielle du cinéma. C’est grâce à elle que de nombreuses scènes passent du statut « sympa » à celui de « cultissime ». Heureusement, cela ne nous empêchera pas d’accrocher à la puissance des combats entre humains et singes (voire entre singes et singes). Dommage que la réalisation n’ait pas fait preuve d’un peu plus de virtuosité et de prises de risques dans sa narration. Peut-être pour le 3 ?
