Cela faisait 47 ans que Jacqueline subissait les sévices de son mari. Viols, insultes, passages à tabac…lesquelles furent ensuite reportés sur leurs 4 entants et notamment sur ses 3 filles. Violées encore et encore par un père qui n’avait rien de tel et s’était mué en monstre depuis bien longtemps. Autour d’eux, personne, qu’il s’agisse des services sociaux, des voisins, des amis, de la famille ou des médecins qui reçoivent régulièrement Jacqueline aux urgences ne songe à prévenir qui que ce soit. Pourtant, tout le monde sait. Et ce qui devait arriver arriva : Jacqueline Sauvage abat son mari de trois coups de fusil dans le dos. « Ça ne pouvait plus continuer ».
Le verdict est alors implacable et ne tient nullement en compte la cruauté d’un homme que tous les habitants du village de Selle-sur-le-Bied dans le Loiret redoutait. Le 4 décembre dernier, le couperet tombe : 10 ans de prison ferme. Ses filles sont révoltées ainsi que toutes les associations d’aide aux victimes de violence conjugale. De même, une part importante de Français se rallie à sa cause et signe une pétition en faveur d’une grâce présidentielle. Car cette condamnation est profondément injuste. Au contraire, cette femme devrait être remerciée pour ce qu’elle a fait. François Hollande a indiqué qu’il recevrait la demande de grâce.
Et les voisins, les services sociaux qui ont fait comme de rien n’était? Ne devrait-il pas être condamnée pour non assistance a personne en danger? Ils avaient peur d’un seul enculé?