Le tout dans une chambre privée de l’hôtel « InterContinental Paris » situé place de l’Opéra. Alors que Marine Le Pen, à l’occasion de la fête du travail, prononçait son traditionnel discours du 1er Mai, trois membres du Femen ont décidé de jouer les troubles fêtes depuis le balcon d’une chambre située juste en face du stand depuis lequel s’exprimait la présidente du FN.
Or, au bout de quelques instants, un service d’ordre apparait et expédie manu militari les Femen à l’intérieur. On pourrait dès lors penser qu’il s’agit de la police…sauf que non, les Femen ont été « interpellées » par le service d’ordre du FN. Apparemment, le personnel de l’hôtel les aurait laissé passer car ils pensait qu’il s’agissait d’officiers de police ._. Forcément, le fait que le FN ait fait intervenir une milice dans un lieu privé ne pouvait faire que scandale.
Cela étant dit, les Femen étaient également en infraction vis-à-vis du règlement intérieur de l’hôtel et de tout ce qui relève du « Trouble à l’ordre public » (en mode seins à l’air -la base- et saluts nazis). Échange de bons procédés ? Loin s’en faut. Car si les Femen doivent se faire déloger d’un appartement privé, cela doit se faire à travers la police et non le « service d’ordre » du FN. À voir les répercussions judiciaires qu’aura cette l’affaire (si tant est qu’il y en aient hm).