Le début des hostilités n’aura pas tardé u_u Alors qu’elle apprenait ce matin la rencontre prévue entre Emmanuel Macron et l’intersyndicale de Whirlpool, entreprise US spécialisé dans l’électroménager, Marine Le Pen en a profité pour rendre visite aux salariés. Ce qui lui a occasionné un gros coup de com –> Macron ayant été par la suite accueilli par des sifflets. En jeu —> 300 emplois menacés par la fermeture programmée du site d’Amiens en juin 2018. L’usine de production sera dès lors délocalisée dans la ville de Lodz en Pologne. Afin de bénéficier d’une main d’oeuvre moins chère et cela alors que les bénéfices/dividendes de l’entreprises sont dans le vert. Dans le même temps, les possibilités de reconversion des futurs chômeurs semblent menues et l’angoisse monte. Sur place, le candidat à la présidentielle a affirmé qu’il y aurait des conséquences si la direction de Whirlpool tenait à fermer cet usine. Il a, entre autre, dénoncé « une réalité des chiffres économiques opposée à la décision qui a été prise ».
#Macron et les ouvriers : « un pingouin qui découvre le sable du désert » #Ruffin #Whirlpool #Amiens pic.twitter.com/rhBc4SUwtc
— Jonathan Moadab (@Jonathan_RTfr) 26 avril 2017
Du coté de Marine Le Pen, appréciée des salariés de Whirlpool, celle-ci s’est érigée en tant que candidate du peuple. Face au « libéralisme décomplexé » de Macron et du grand patronat. Pour autant, elle ne semble pas avoir proposé de solution concrète. Mais elle a pris des selfies ! De même, Emmanuel Macron a promis sans promettre qu’il ferait son possible pour décrocher « un plan de sauvegarde de l’emploi à la hauteur ». En plus de trouver un repreneur qui puisse « récupérer le plus d’emplois de manière pérenne ». Enfin, l’économiste Jacques Attali, soutien de Macron, a déclenché un très mauvais buzz en qualifiant le dossier Whirlpool d’anecdote. « Le cas de 300 personnes n’est pas du ressort du président ». Des propos dont se sont désolidarisés les membres d’En Marche. Plus que 11 jours avant l’élection.
