Soit un véritable danger pour les femmes
C’est un documentaire diffusé mardi soir sur France 5 qui a relancé l’alerte. Car le danger lié à l’utilisation des tampons hygiéniques ne date pas d’hier. En 2015, j’écrivais un article sur Lauren Wasser. Laquelle avait dû se faire amputer de la jambe droite suite à un syndrome du choc toxique (ou SCT). Lequel résultait d’une utilisation des tampons hygiéniques qui, sur la durée, a favorisé une infection bactérienne et s’était propagée dans son corps. Dans le cas de Margaux, infirmière de 23 ans, celle-ci a frôlé la mort suite à un SCT. Fièvre aiguë, vomissements, épuisement drastique, dysfonctionnement des organes. Parfois, les effets se prolongent et provoquent une perte des cheveux et des problèmes cardiaques. Des effets dangereux voire dramatiques. Des effets insuffisamment mis en lumière auprès des femmes ayant recours aux tampons.
Et pour cause —> Le marché du tampon est très peu réglementé. Cela alors même que de nombreux composants chimiques (entre 20 et 30) entrent en compte lors du processus de fabrication. Entre autre —> Du dioxyde de chlore ou du chlore élémentaire produisant des dioxines. Ces perturbateurs endocriniens susceptibles de fragiliser voire corrompre le système immunitaire. Et bien que ces toxines soient présentes en faible quantité, l’accumulation de celles-ci (une femme utilisant en moyenne 11.000 tampons dans sa vie) peut avoir une incidence grave. Tous les ans, plus de 100.000 femmes sont atteintes de choc toxique. D’où l’importance d’abaisser en conséquence les seuils maximaux de toxines. Voire de les bannir. En l’état, les lobbies du secteur présents à l’intérieur de l’Agence européenne des produits chimique exercent une influence trop important. En attendant que celle-ci soit remise en cause, sachez qu’il existe des alternatives aux tampons hygiéniques telles que les coupes menstruelles.
