Et là voilà de retour chez elle…de force. Car Kilgrave a fait en sorte de l’y parquer afin qu’elle puisse, je cite, « choisir de ton propre chef ». Mais à quoi s’attend ce psychopathe, au juste ? À ce qu’elle lui saute dans les bras comme s’il s’agissait de l’amour de sa vie ? Qu’elle fasse comme s’il n’avait jamais tué toutes ces personnes pour avoir eu l’audace de faire partie de son entourage ? En attendant, Jessica va devoir faire face à ses vieux démons car Kilgrave a tout fait pour que la maison qu’elle a laissé enfant soit identique à ses souvenirs.
Pauvre Jess (•︵•) Coincée avec un psychopathe stalker obsédée par l’amour de sa proie qu’il n’aura jamais. Sachant que la mort de ses parents est due à une stupide dispute avec son frère. Ça fait beaucoup. Il n’empêche, David Tennant interprète brillamment ce Bad Guy sans conscience ou plutôt avec une « conscience sélective » comme il aime si bien le dire ._. De même, Carrie-Anne Moss réalise un travail formidable dans son interprétation de Jeri Hogwarth malgré le fait que sa story peine à rejoindre le fil de rouge de l’intrigue.
Anyway, ENFIN un épisode dans lequel je parviens à m’immerger de nouveau après les 2/3 premiers épisodes \o/ J’admets que je commençais à désespérer ahah. Pourtant, JJ a de beaux atouts pour lui : à commencer par une actrice principale adorable, Kristen Ritter, et des thématiques abordées (harcèlement, viol, dépression) suffisamment fortes pour attirer l’attention. Sans compter une réalisation efficace, comme d’habitude avec Netflix. Ce qui manque à cette série ? Du liant et de meilleurs cliffhangers. Ce qui est le cas pour cet épisode. Qu’il s’agisse du passé de Jess ou celui de Kilgrave qui, c’était prévisible, s’est fait abuser dans son enfance. Ce qui est une bonne chose : rendez un méchant plus « humain », vous obtenez un grand méchant. Ha, et good job Jessica (⌐■_■)