Gin voulait simplement faire pipi sur une motte de terre. Alors pourquoi a t-il fallu qu’il se transforme en chat ? Autant pour l’autre andouille de Katsura, c’est tout à fait normal (vu qu’il a fait popo)…mais un pipi ? Et pourquoi l’autre gorille de Kondô s’est-il fait transformer en gorille ?! Ce n’est que le début d’une série incroyable d’emmerdes. Tout cela pour le maintien du royaume des matous. Sachant qu’il y a un problème majeur : Gin n’aime pas les chats.
Comme d’habitude, lire Gintama est la gageure de passer un bon moment. Même si j’aimerais que Hideki Sorachi se décide à faire avancer la trame principale. À savoir introduire un gros méchant, du drama, des powers-up…bref, un shonen quoi. Au lieu de ça, on se retrouve encore et toujours avec des histoires sans queue ni tête qui, si elles font le sel de Gintama, finissent par agacer arrivé au bout d’une trentaine de tomes.
Ici, il s’agira de s’intéresser d’abord à la triste histoire du clodo Taizô Hasegawa…toujours aussi pathétique et répugnant. Allez savoir pourquoi, un jeune sot décide de l’adopter et le présente à sa mère histoire de lui offrir une 8765e chance de repartir du bon pied. Sauf que c’est un idiot et qu’il fout tout en l’air. Il arrive même pas à ken la mère, cet abruti. Voyons les choses du bon coté : ce focus est une belle occasion d’étoffer le personnage. Histoire de réaliser qu’il est le plus irrécupérables des clodos de toute la Terre.
Vient ensuite le plat principal de ce tome : « Les Aventures de Gin et co au royaume des matous ». Plutôt marrant mais un peu gâché par le fait que l’histoire tire trop en longueurs. Aussi long que la morve vivante de Kondô dont Hijikata chercher désespérément se débarrasser. N’empêche que je l’aime bien ce Kondô. Il aurait pu finir avec O-Taé s’il avait été un tant soi peu civilisé. Mais non, ce n’est qu’un gorille. Va mourir Kondô. Ta place appartient dans un zoo. À voir comment le prochain arc d’exorcistes se dégoupillera <_<
