Le traitre était donc Renzô : un choc pour ses anciens camarades et tout particulièrement Izumo qui, capturée par Illuminati, s’apprête à subir les mêmes expériences horribles par lesquelles a dû passer sa mère. « Plus jamais je ne ferai confiance à qui que ce soit » : une promesse que Izumi compte bien mener jusqu’au bout et cela peu importe que l’unité de Yukio, Rin, Ryûji, Shiemi, et Konekomaru se ruent à sa rescousse.
Well, well, il aura fallu attendre quelques années mais il semblerait que Blue Exorcist soit enfin parvenu à la hauteur de son potentiel…et quelle noirceur ! J’avoue avoir été surpris par le caractère glauque de certains passages : notamment tous ceux liés au passé d’Izumi, le meurtre de la scientifique qui voulait l’aider, et les tortures infligées par sa mère. De même, le fait d’apprendre qu’une lobotomisation de masse s’opère au sein d’Inari Dream Town et que les touristes soient séquestrés + mutilés est particulièrement morbide. Blue Exorcist tendrait-il à pencher vers le seinen ?
Ça reste à voir. Car le contexte a beau être malsain, il n’y a pour l’instant eu aucun drama important depuis le début de Blue Exorcist. Or, pour qu’un shonen parvienne à être un minimum crédible, il FAUT du drama. Surtout maintenant que Lucifer, le gros méchant, est dans la partie. Autrement, on va se retrouver avec du Fairy Tail bis. Deuxième point : il va falloir de gros cliffhangers. Et pas les obvious ones du type Renzô qui s’avère être gentil et un double espion travaillant pour le compte de Méphisto.
C’est d’ailleurs pour ça que Michael Gedôin, le scientifique creepy, apprend avec stupéfaction qu’Izumo n’est plus compatible qu’à 0,08% (contre 87% auparavant). De même, il est évident que les esprits renards Uke et Mike sont encore vivants. J’ai lu beaucoup trop de shonen pour être surpris par ce genre de cliff (⌐■_■) Quoiqu’il en soit, Kazue Kato est sur la bonne voie et il ne tient qu’à lui de faire de Blue Exorcist un incontournable. Personnellement, j’y crois.
