Enfin, Oga se retrouve face à Fuji ! Soit l’arriviste le plus puissant…et sous contrat avec Satan. Malheureusement, Baby Beel n’est plus à ses cotés et Fuji n’a besoin que d’un coup de poing pour le mettre hors d’état de nuire. De fait, ce n’est que grâce à l’intervention de Takamiya et Nasu qu’Oga parvient, in-extremis, à être ramené au camp allié. Mais pour combien de temps ? Le dispositif installé par Himekawa permet, certes, de brouiller les ondes démoniaques mais si Satan et Fuji le souhaitent vraiment, ils pourront entrer. Et alors, ce sera la fin de l’humanité. « Baby Beel…je crois que je vais avoir besoin de ton aide ».
Tout ça pour ça ._. Quelle tristesse. D’autant plus vive que l’avant-dernier tome avait toute une première partie totalement H.S. C’est incompréhensible. Ici, c’est tout le « combat final » entre Fuji/Satan et Oga/Baby Beel qui se voit bâclé comme jamais enchainant à vitesse grand V tous les poncifs du shonen (amitié gnagna, le héros gagne gnagna). Quant à Tôjô, celui-ci se retrouvé relégué pour de bonau rang de personnage tierce bon qu’à donner sa puissance vitale au genkidama d’Oga. Quel gâchis…quel énorme gâchis.
Et ce n’est pas seulement Tôjô : TOUS les personnages secondaires ont, au final, été sous-traités. C’est simple : il n’y en a que pour Oga et Baby Beel. Fuji ? Un simple boss de fin sans personnalité (normal, il ne restait qu’un tome). Satan ? Meh. Hilda ? J’ai failli oublier son existence. Bref, cela faisait longtemps que je n’avais pas assisté à une telle débacle. Qu’est-ce qu’on est loin des débuts prometteurs de Beelzebub avec Tôjô s’affirmant en véritable rival d’Oga T_T
Et si je ne mets pas une note en dessous de la moyenne, c’est principalement car Beelzebub m’a tout de même fait passé de très bons moments. Qu’il s’agisse du début, du milieu et même de certains passages de la fin. Seulement voilà, comme dans toute oeuvre, on retient principalement sa conclusion…et celle de Beelzebub est on-ne-peut plus médiocre. Clairement, l’oeuvre de Ryuhei Tamura ne méritait pas un tel traitement. Sur ce, je m’en vais me rouler en boule et pleurer en silence.