Sans compter une trentaine d’antécédents judiciaires à son actif dont plusieurs pour vols avec violence aggravée. Enfin, il était connu comme s’étant « radicalisé religieusement ». Pourtant, on a lui a remis une « Permission de sortie » et c’est loin d’être la première fois qu’on se retrouve avec ce genre de laxisme monumental (voire criminel). Rappelez-vous, en août 2013, un détenu connu pour ses faits de violence (physique et sexuelle), bénéficie lui-aussi d’une « Permission de sortie ». Il finira par violer deux femmes et en tabassera une à un point tel qu’elle tombera dans le coma. Elle en est depuis ressortie mais gardera des séquelles mentales et physiques à vie.
Deux ans plus tard, il semblerait que la justice bisounours soit toujours au beau fixe puisqu’un juge d’application des peines a jugé que ce récidiviste de 24 ans pouvait être réinséré en société : en témoigne sa permission de sortie, donnée en mai 2015, qui lui aura permis de se faire la malle. Plusieurs mois plus tard, soit le 5 octobre en Seine-Saint-Denis, il sera abattu par la police suite à un braquage et une course-poursuite. Malheureusement, le sous-homme aura eu le temps de faire une victime collatérale en la personne d’un policier de 36 ans, touché à la tête et dans un état jugé « désespéré ». Suite à cette énième bévue judiciaire, la Ministre de la Justice, Christina Taubira, a enfin admis qu’il faudrait amender la loi relative aux sorties de détenus.