« Ne me touchez pas s’il vous plait ! […] Je peux plus respirer ! Je peux plus respirer ! » : Eric Garner aura répété cette phrase encore quatre fois avant de mourir d’une crise cardiaque. L’homme de 43 ans souffrait d’asthme et s’était fait appréhendé par la police du fait d’un casier de contrebandier dans la vente de cigarettes. Sachant que l’homme n’en avait aucune sur lui au moment de l’arrestation.
Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de policiers new-yorkais outrepassant l’exercice de leurs fonctions. Ici, ils avaient affaire à un homme non armé, qui restait planté dans la rue, et dont le seul crime aura été de ne pas vouloir se faire arrêter pour rien. Surtout, et c’est là le plus important, il n’aura eu de cesse d’alerter l’officier qui l’étranglait qu’il n’arrivait plus à respirer. En vain. « Ça n’a rien à voir avec la bagarre, ça a voir avec quelque chose d’autre » aurait déclaré ce dernier. Mes pensées à la victime et à sa famille.