Interview d’un résident de l’immeuble dans lequel est mort Tony
Pourtant, certains voisins affirment avoir prévenu une fois le bailleur. Lequel aurait promis une « enquête interne ». Sans résultat. D’autre voisins affirment avoir fait des remarques au meurtrier, Loïc V., mais celui-ci se serait montré particulièrement menaçant et violent. Il aurait notamment menacé une voisine de la brûler vive. Malgré tout, les services sociaux et la police n’ont jamais été appelés. Et aujourd’hui, maintenant que Tony, 3 ans, est mort suite à un lynchage quotidien d’une violence inouïe, tout l’immeuble se sent coupable. La semaine dernière, les voisins de pallier envisageaient de lancer une pétition contre le couple mais ce n’était pas suffisant. Ça ne l’était pas du tout.
Avant qu’elle ne rencontre Loïc, la mère de 19 ans, Caroline L., était déjà connue pour de nombreux tapages nocturnes. Invitant jusqu’à pas d’heure des individus qui s’alcoolisaient et hurlaient sans aucun respect du voisinage. C’est lors de l’une de ses soirées que Caroline rencontre cet homme de 24 ans déjà condamné sept fois pour « Violences volontaires » entre 2009 et 2015. En trois mois, et sous le regard silencieux de sa mère, Tony vivra l’enfer et finira par en mourir. Sur son corps sans vie ont été découvert de multiples hématomes. Du cuir chevelu jusqu’aux pieds en passant par la lèvre. Même les organes génitaux. Pendant trois mois, les voisins ont entendu des coups aux murs, des insultes, des hurlements d’enfant. Et ils n’ont pas agi comme il fallait. Il leur faudra désormais vivre pour le restant de leurs jours avec ce sentiment de culpabilité profonde.
Quand j’avais entendu une violente dispute des voisins à l’étage au dessus de mon appart, craignant le pire j’ai composé le 17, les flics sont venus en même pas 10min sans jamais dire à ces voisins que c’est moi qui avait appelé. D’après les voisins d’en haut ayant assisté à la venus des policiers, les parents cassés tout dans leur maison au point de faire pleurer leur enfants. Maintenant je n’entend plus de problème ou critique de leur parts ( ils ont été convoqués au tribunal de grande instance ).
C’était juste pour les dire que comme tu le dis, il n y avait pas de raison de ne pas appeler les flics et ainsi d’éviter le pire à l’enfant. Mes pensées à ceux qui tenait à l’enfant.
Tu as vraiment bien fait… Ne pas hésiter à appeler la police s’il le faut