Rouvert depuis jeudi dernier, le Musée du Louvre s’est vu doté d’un dispositif sécuritaire renforcé depuis la recrudescence des vols, dont de plus en plus sont commis avec violence, par des bande organisées de pickpockets. De fait, il n’y a pas assez d’agents de sécurité dans les salles du Louvre et ceux-ci se retrouvent rapidement débordés en cas de vol.
Mais pire que ça, les voleurs en question peuvent aller et venir au Louvre comme ils l’entendent puisque l’entrée est gratuite pour les moins de 26 ans. Ajoutez à ça que la peine la plus lourde appliquée à un pickpocket multi-récidiviste soit de deux mois et vous comprendrez pourquoi le sentiment d’impunition est fort. D’autant plus que la plupart sont mineurs et ne risquent donc rien (ils ne sont même pas poursuivis si ils ont moins de 13 ans).
Une justice bisounours en carton donc et qui, associée à un dispositif de sécurité à la rue, semble dire aux pickpockets « Salut, vous pouvez voler comme bon vous semble et, même si vous vous faites attraper, vous ne ferez pas de prison et on ne vous refusera pas l’entrée ». Précisions par ailleurs que ce phénomène est relativement nouveau : la grande majorité des voleurs étant issus des pays d’Europe de l’Est.
Certains ne voudront pas faire de parallèle alors qu’il est ici évident : à savoir que l’ouverture des frontières françaises à des pays en situation de grande pauvreté était tout sauf une bonne idée. Il serait enfin temps de prendre ses responsabilités et de, au choix, soit systématiser les peines lourdes à l’égard de ces voleurs, soit les renvoyer dans leur pays. Ni plus, ni moins. Il est temps d’arrêter de victimiser les coupables et de leur donner sans cesse une deuxième chance réutilisable à l’infini.
