Tout un quartier réservé à des sous-hommes. Lesquels agressent verbalement voire physiquement la moindre femme contraires à leurs normes. Sont notamment concernées toutes celles qui portent des jupes. De manière générale, il suffit d’être une femme pour prendre un risque certain dès lors que vous vous aventurez dans le quartier de La Chapelle-Pajol. Situé dans la zone nord de Paris et jouxtant les 10e et 18e arrondissements, La Chapelle-Pajol s’est fait envahir au fil des mois, et cela depuis un an environ, par toutes sortes d’individus peu recommandables. Qu’ont-ils en commun ? Une vision rétrograde de la femme causée par un intellect appauvri, une éducation déplorable et un non-respect de l’autre. Soit des facteurs qui n’ont pas leur place ici, à Paris intra-muros. Et où que ce soit dans le monde. Si rien n’est fait rapidement, ce constat affamant s’étendra à d’autres quartiers populaires.
Paris :les femmes chassées des rues dans le quartier Chapelle-Pajol « »Les femmes qui passent en jupe là-bas c’est de la folie du suicide » » pic.twitter.com/5xMXvbRHtM
— notre jeanne d’arc (@notrejeannedarc) 19 mai 2017
Mais outre ces bas-individus dont la place réside en prison, c’est bien la non-réaction des élus qui interpelle. Comme d’habitude, les victimes ont le sentiment d’être oubliées. En plus de devoir composer avec ce laxisme judiciaire incessant. Un laxisme qui donne un sentiment de toute-puissance aux prédateurs. « On nous dit que porter plainte ne servira à rien, Qu’il faut apprendre à être discrète dans ces zones-là ! Et puis voilà, démerdez-vous ! » déclare une habitante du quartier. Depuis qu’elle s’est fait agresser sexuellement, une dame de 80 ans ne sort plus de chez elle. La station « La Chapelle », la rue Perdonnet, le bistrot, les cafés —> Toute La Chapelle-Pajol est devenue infréquentable. L’alcoolisation des agresseurs, l’effet de meute ou encore la banalisation du non-droit ne font qu’empirer les choses. Quid des opérations de police menées ces derniers temps (la situation ayant atteint un seuil critique) ? Aucun effet. Forcément, si c’est pour appréhender les cas sociaux puis les relâcher dans la nature, ça ne sert à rien. Interrogée par Le Parisien, la Mairie du 18e et la Maire de Paris, Anne Hidalgo, ont assuré qu’ils avaient intégré le message. On attend de voir les résultats.