Il va vraiment falloir qu’il se casse, lui. Dans tous les cas, sa crédibilité est nulle et non avenue. Et quand bien même les Français ont la fâcheuse tendance à oublier voire pardonner, cette affaire est irrattrapable. Que Pénélope Fillon ait travaillé ou non quelques heures à son domicile n’est plus le problème —> Son salaire, lui, par contre, l’est. En tout et pour tout, on se rapproche du million d’euros perçus sur un peu plus d’une quinzaine d’années. Soit 7000 euros brut par mois environ. Là où la plupart des Français gagnent 5 à 6 fois moins. Et je ne parle même pas de tous les pratiques de voleurs, chèques du Sénat et compagnie, que Fillon justifie dans sa conférence par un simple « C’était les pratiques ». De même, le candidat LR à la présidentielle avoue à demi-mot les soupçons d’emploi fictif qui pèsent sur sa femme. Et il s’imagine vraiment qu’il va pouvoir continuer sa campagne après ça ? -_-
– @FrancoisFillon : « Il n’y a pas de plan B […]. Il faut faire bloc » #ConfPresseFillon https://t.co/VyafVnY7I5 pic.twitter.com/rmGuHydzaj
— LCP (@LCP) 6 février 2017
« Pénélope n’a jamais été mon assistante parlementaire. Non, elle n’a jamais été ma subordonnée mais ma compagne de travail ». J’espère que vous réalisez à quel point ça ne veut rien dire. De l’enfumage pur et simple qui, je l’espère, ne passera plus. Le pire, c’est qu’on sait bien que Pénélope et François Fillon ne sont pas l’exception qui confirme la règle. Des salopards de ce genre-là, qui profitent et abusent du système tout en veillant à ce que les pauvres et les classes moyennes restent enfermées dans leur sphère de misère, il y en a plein. Il y en a trop. Et faire son Mea Culpa, « reconnaitre ses erreurs », ce n’est pas suffisant. Qu’importe qu’il publie l’ensemble de sa dizaine de comptes bancaires sur Internet par « acte de bonne foi ». Et après, ça ose vouloir supprimer des emplois dans la fonction publique et faire des coupes dans les aides sociales.