Autant dire qu’on aura mis le temps de réaliser que torturer des chimpanzés à des fins cosmétiques, thérapeutiques et scientifiques n’était pas justifiable. Cela étant dit, cette prise de conscience a commencé à se diffuser dès 2013 dans l’ensemble des US avec l’arrêt des demandes de recherches par les laboratoires d’entreprendre leurs tests sur des cobayes chimpanzés. Ces derniers étant particulièrement prisés du fait de la similarité de leur génome par rapport au nôtre (98% de gènes communs).
Une prise de conscience qui s’est accrue en 2014 lorsque les chimpanzés ont été officiellement enregistrés en tant qu’espèce menacée d’extinction. D’où cette décision de la NIH (National Institution Health) d’interdir tout type d’expériences menés sur les chimpanzés. Ce qui signifie la libération immédiate des cinquante sujets captifs : lesquels seront placés dans plusieurs sanctuaires pour animaux. Rappelons que les recherches sur des chimpanzés cobayes ont été interdites dès 2010 en Europe et dans le début des années 2000 au Japon et en Australie. Plus qu’à généraliser cette décision à l’ensemble des pays.
