Motif —> « Infractions insuffisamment caractérisées ». Autrement-dit, l’enquête a estimé que les « contraintes, pressions et menaces » de Jean-Marc Morandini en vue d’obtenir des vidéos nues de la part des jeunes comédiens n’étaient pas suffisamment fortes. Pour le tourner autrement —> Morandini a clairement fait savoir à ses futures proies qu’il allait les harceler sexuellement. De ce fait, les victimes ne peuvent s’en prendre qu’à elles-mêmes pour avoir accepté les conditions du contrat. L’animateur de 51 ans s’est aussitôt félicité de ce verdit via son blog officiel. Pour autant, rappelons que Morandini est mis en examen pour un autre chef d’accusation —> « Corruption de mineurs aggravée ». Soit le fait d’avoir envoyé des mails sous un pseudonyme différent (Catherine) afin de demander des sollicitations sexuelles aux comédiens. Certain d’entre eux étant mineurs.
Au jour d’aujourd’hui, l’enquête de la Brigade de Protection des Mineurs suit son cours. Sachant qu’une autre affaire concernant des propos à caractère sexuel tenus en 2013 par Morandini à un ado de 16 ans sur Twitter est aussi en cours. Les parents de la victime ont porté plainte après que leur enfant les ait informé de la situation. Malgré ce verdit, Europe 1 ne devrait pas reprendre l’animateur dans ses rangs. Et pour cause —> Beaucoup trop de soupçons pèsent sur lui. Reste à savoir quelle sera la réaction de Canal Plus —> Beaucoup plus conciliante sur ce sujet que sa consoeur. Espérons que la vérité finira par triompher. En attendant, il y a de quoi déprimer un bon coup entre Polanski Président des César et cette plainte classée sans suite…