@Infoaut slogan « NOUS SOMMES TOUS DES CASSEURS » qui come in valsusa siam tutti black-bloc #1ermai pic.twitter.com/xWD1ethI3U
— un malintenzionato (@malintenzionato) 1 mai 2016
« Nous sommes tous des casseurs » : voilà ce que scandait un groupe de jeunes hier lors de la manifestation du 1er mai. Et vous imaginez bien que ce n’est pas cet état d’esprit qui va contribuer à apaiser la situation. De même, certaines des stratégies policières qui prendraient à parti les manifestants pacifiques (selon les intéressés) semblent contre-productives. D’autant plus lorsqu’il faut composer avec cette (forte) minorité de casseurs prompte à en découdre et à commettre toutes sortes de dégradations publiques. À cet égard, et si on a pu pendant un temps penser que ces violences étaient uniquement imputables aux voyous, il devient désormais clair qu’ils ne sont pas les seuls fautifs.
À savoir qu’un certain nombre de manifestants dits « gauchistes » ou « antifa » (et se revendiquant de l’extrême gauche) partent dans les rues avec l’idée que casser des biens publics, s’attaquer aux forces de l’ordre et plus généralement « foutre le bordel » est indispensable à la lutte sociale d’aujourd’hui. Autrement, ils ne seraient pas entendus. Quant au gouvernement, j’admets ne pas comprendre sa stratégie d’obstination quant à la Loi Travail alors que plus personne ne la soutient au jour d’aujourd’hui. Inutile de préciser que le recours au 49.3 ne ferait qu’empirer les choses.