Pas du tout surprenant. Depuis le début du conflit nord-coréen et son intention de développer un programme nucléaire, aucune « menace » de la communauté internationale n’a jamais réussi à faire flancher le régime. C’était vrai sous Kim Jong-il, ça l’est tout autant sous la poigne de son fils Kim Jong-un. Le nouveau lancement d’une fusée de longue portée, probablement un missile balistique intercontinental , s’inscrit donc dans la continuité des évènements. Ultime provocation : la fusée en question a survolé des bases américaines situées en Corée du Sud.
Réaction de Washington ? Pas grand chose si ce n’est une énième condamnation de l’action « provocatrice » et « intolérable » du gouvernement de Pyongyang. Idem pour les réactions du Japon, de la France et du reste de la communauté internationale qui se sont contentés de dire « Hey ho ! C’est pas bien quand même hein ! ». Cela étant-dit, les choses pourraient êtres amenées à changer pour ce cher Kim Jong-un vu que son allié de toujours, la Chine, commence elle-aussi à enchainer les mises en garde. Ainsi un officiel de Pékin a t-il dit aujourd’hui « regretter » cet acte tout en lançant un appel au calme. Autant dire que la Corée du Nord et ses ambitions nucléaires seront à nouveau placées en haut de la liste des priorités une fois que Daesh sera mis hors d’état de nuire. Reste à savoir combien de temps cela prendra.