Enfin, après plusieurs années d’attente, Coq de combat fait son grand retour sous la houlette d’un tout nouvel éditeur (l’auteur et le scénariste ayant finis par se séparer). Pour réintroduire le speech, Ryo Narushima est un jeune homme d’apparence tout à fait normal. Jusqu’au jour où il décide de tuer sauvagement son père et sa mère, ne laissant sauf que sa jeune sœur. Le meurtrier est alors envoyé dans un pénitentiaire où celui-ci va connaitre l’enfer et, inéluctablement, se retrouver confronté à l’apprentissage du karaté. Car dans l’univers où il se trouve maintenant, l’homme est un animal vivant au seul credo de « Tuer ou être tué ».
Ce manga avait fait polémique lors de sa sortie (normal vu la thématique abordée). Il n’empêche, le fond est là malgré une violence très crue et quasi-omniprésente avec le sexe. Et la pratique des arts martiaux est quant à elle dépeinte avec virtuosité. On sent la passion de l’auteur pour l’entrainement et les combats.
C’est là la force de l’œuvre. Passion, virtuosité du dessin, intrigue implacable et d’une densité rare..vraiment dommage qu’il y ait eu tout ces soucis juridiques entre le scénariste, Izo Hashimoto, et l’auteur, Kio Tanaka, mais aussi l’ancienne maison d’édition (avec procès et tout le ramplanplan). Résultat, un break de quasi 5 ans.
Heureusement, il ne devrait maintenant plus y avoir de soucis quant à la parution du seinen. Kio Tanaka s’occupera dorénavant non seulement du dessin mais aussi du scénario. Reste à savoir ce que ça donnera de ce coté là même si, bizarrement, je ne me fais pas trop de soucis.
Idem, j’ai plutôt un bon feeling (en même temps on est un peu la même personne) ! Donc pour récapituler : Coq de Combat, un peu à l’instar de Rainbow, reprendra à zéro avec un rythme de parution assez soutenu jusqu’à Juillet où le tome 21 sortira. On saluera l’effort des éditions Delcourt qui ont publié le tome 20 en même temps que les tomes 1 et 2. De même, la qualité du papier et des reliures ainsi que de la traduction sont au rendez-vous. On a maintenant hâte d’assister ENFIN à la suite de ce pilier du seinen.
