Les mecs se sont mandatés eux-mêmes. Ils ont fait fort. Hier, quatre députés français, trois de droite, un de gauche, se sont donc entretenus avec Bachar al-Assad pendant un peu plus d’une heure sur le conflit présent dans la région depuis mars 2011. Lequel n’aura fait que s’empirer pour voir, au final, l’Armée Syrienne Libre se faire supplanter par l’organisation terroriste de Daesh. Problème : le régime de Bachar est loin d’être exempt de reproches dans ce conflit
Entre la répression civile dans le sang, l’utilisation de l’arme chimique et la non-agression volontaire des islamistes afin que ceux-ci éradiquent la faction démocratique des rebelles syriens et force les puissances internationales à se rallier à lui, il y a de quoi faire. Assez maléfique quand on y repense <_< Mais efficace quand on voit que quatre députés sont, par eux-mêmes, allés négocier un début d’accord tout sauf officiel : le gouvernement Français ayant déclaré ne vouloir aucun contact avec « Le Boucher ». À voir quelles seront les sanctions prises à leur égard. Ce n’est pas la fête du slip.