Alors que l’homme essaye sans succès de parvenir à l’immortalité, certains animaux y sont quant à eux parvenus avec une facilité déconcertante. C’est simple : à un moment donné de leurs vie, ceux-ci décident purement et simplement d’arrêter de vieillir (ou du moins très lentement). Retour sur ces animaux qui n’ont juste pas de temps à perdre avec la mort.
L’éponge des mers
15 000 ans. C’est l’âge moyen que peut atteindre une éponge et encore, ça pourrait même aller au delà. On ne sait pas encore très bien comment elles font mais on imagine que leur structure spongiaire a une horloge biologique qui sait prendre son temps.
La tortue
Pour la tortue c’est simple : arrive un moment où son organisme dit « Fuck it » et arrête de grandir. Ce qui explique pourquoi une tortue de 80 ans peut paraitre aussi juvénile que dans ses années d’adolescence : ses organes cessent de viellir ! Ce phénomène s’appelle l’effet Don Draper et donc, si une tortue doit mourir, ce sera par maladie ou par accident…mais pas par vieillesse.
Le Bdelloid
Alors lui c’est un petit vicieux ! Comparable au metroid, cet organisme microscopique pompe littéralement l’énergie des autres espèces environnantes : ce qui lui permet de vivre ad vitam eternam. Pour couronner le tout, coupez-leur la tête…une nouvelle repoussera. Damn.
Le homard
Le homard ne vieillit pas, il devient au contraire plus puissant…et plus lubrique. Par conséquent, plus les années passent et plus notre bon vieux homard devient énorme et excité de la quéquette. Intéressant.
La Turritopsis Nutricula
Actuellement au centre de l’actualité du fait de sa prolifération inquiétante dans l’ensemble des mers de la planète, cette méduse est littéralement capable de faire remonter le temps à son organisme ! Grâce à ce qu’on appelle le mécanisme d’apopstose bloqué et de trans-différenciation, la Turritopsis Nutricula est capable de remplacer ses vieilles cellules par de nouvelles toutes pimpantes à souhait. Ça fait rêver.
La baleine boréale et le requin du Groenland
On descend de quelques crans puisque ces deux animaux ne peuvent vivre que plusieurs centaines d’années seulement. Petit joueur donc. Notez pour la petite anecdote que le requin du Groenland se nourrit de baleines, d’ours polaires…et de chevaux. Sympathique.
La palourde
Elle ne paye pas de mine et pourtant, certaines palourdes dépassent le demi-millénaire facile ! Et comme nos amis les homards, celles-ci grossissent et gagnent en puissance au fur et à mesure qu’elles prennent en âge. Ainsi, en 1934, une palourde vieille de 500 ans avait tué un plongeur en refermant sa coquille sur ses bras alors qu’il tentait de la saisir. Le malheureux n’a pas pu s’échapper de l’étreinte et en est mort noyé. Morale de l’histoire : Don’t fuck with clams.
Salut Faël. Ton site est une bonne source d’infos subjectivement objectives continu comme ça!
a+
Salut Cube !
« Subjectivement objectives » ahah j’adore ! Merci beaucoup ça fait plaisir 🙂
À +
En réponse à guillaume SEG (désolé j’ai supprimé ton commentaire par mégarde >_< "Intéressent! ce pendant il y a des informations fausses! comme celle sur la tortue: car la durée de vie d'une tortue varie, selon le type de tortues (terrestres, aquatiques ou marines), selon les espèces et si celle-ci est captive ou sauvage. Les tortues terrestres vivent pour la plupart une soixantaine d’années en milieu naturel et une centaine d’années en captivité quand toutes les conditions de maintenance idéales sont réunies. Ensuite certaines espèces comme les tortues des Galápagos ou encore des Seychelles (les tortues géantes) peuvent vivre plus de 200 ans. Les tortues aquatiques ont une durée de vie évaluée à une quarantaine d’années en moyenne mais bien sur que si une tortue peut mourir de vieillesse. En ce qui concerne le requin du Groenland on en connait très peu sur lui, oui il vit longtemps, peut être 100 ans mais il se déplace seul, aurait du mal à s'attaqué à une baleine 3 fois plus grande que lui, possède une visibilité très mauvaise et de la à s'attaquer à un ours polaire à moins d'avoir très très faim. Il est plutôt réputer pour remonter des abysses pour de nourrir de charognard bloqué par la neige en surface et je ne sais pas si c'était humoristique mais avant de le voir manger un cheval à moins de lui attacher dans l'eau et de le présenter devant lui tout en l'ayant soigneusement découpé en morceaux.. Bref c'est une grosse bêtise! Je me ne suis que très peut renseigné sur les autres espèces, donc je ne peux jugé leur description 😉 sinon tes remarques restes trés sympatiques. BYE" Whoa effectivement t'as l'air de t'y connaitre (sur ces espèces là au moins) ! Merci pour les corrections c'est super intéressant 🙂
Il faut noter que le vieillissement et donc la mort sont des événements largement programmés par notre corps, il est donc concevable de trouver des espèces dont le programme est un peu plus généreux.
Le Bdelloid n’est pas immortel et ne pompe pas l’energie.
Il est seulement très résistant car il incorpore des séquences d’ADN prélevé sur d’autres espèces à son génome qui est donc extrêmement varié.
Sur la question de « pomper l’énergie » c’est ce que tu fais tout les jours quand tu manges : tu prélèves l’énergie sur un autre organisme ; ça ne rends pas immortel. La mort de vieillesse n’est pas un manque d’energie.
Et bien…j’en apprends tous les jours ! Merci pour l’info faudra que je pense à éditer 🙂