Et le voilà. Le dernier discours de Barack Obama. Un discours emprunt d’émotion à l’heure où l’Amérique se prépare à affronter une grande menace. Celle de la division. Plus forte que jamais. Après avoir synthétisé son bilan, histoire de rappeler que sous son mandat, le chômage de masse a pris fin, l’industrie automobile a été relancée, un accord nucléaire a été obtenu avec l’Iran, le principal responsable du 11 septembre a été abattu, les relations diplomatiques avec Cuba ont repris, le mariage gay a été légalisé et, enfin, l’assurance santé a a été étendue à 20 millions d’Américains supplémentaires, Obama est passé à la suite. Parce qu’il y a encore beaucoup à faire. Et des erreurs ont été commises. Notamment en termes de politique étrangère avec cette gestion, il faut le dire, catastrophique de la guerre en Syrie.
Si la coalition avait soigneusement réfléchi à la situation géopolitique du pays, ces rebelles islamistes qui se muèrent par la suite en organisation terroriste n’auraient pas été soutenu et n’auraient pas pu mener à bien leurs massacres. Des massacres qui ont non seulement touché la Syrie et de nombreux pays du proche/moyen orient mais se sont étendus à l’Occident tout entier. Les États-Unis, la Belgique, l’Allemagne. La France. Oui, beaucoup d’erreurs ont été commises et il est temps de les réparer. Au jour d’aujourd’hui, ce n’est pas seulement l’Amérique qui est divisée mais plein d’autres pays. « Vous pouvez le faire. Ensemble […] Mettez-vous à la place des uns et des autres et je vous garantis que l’Amérique en ressortira plus forte […] Je vous demande d’y croire. Non pas en ma capacité à apporter le changement mais en la vôtre […] Yes we can. Yes we did ». Le dernier discours. Pour ma part, Obama restera l’un des plus grands présidents au monde. Parce que je suis intimement convaincu qu’il aura, durant ces 8 années au pouvoir, oeuvrer à nous rassembler plutôt qu’à nous diviser. Au revoir, M. Obama T_T
POTUS thanks Michelle Obama: « Girl of the South Side for the past 25 years… you have made the country proud » pic.twitter.com/zDaFhIDF5O
— CBS News (@CBSNews) 11 janvier 2017